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The Hidden Truth about Islam and christianity
 
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 Don Trammell, Ex-Chrétien, USA

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Don Trammell, Ex-Chrétien, USA Empty
PostSubject: Don Trammell, Ex-Chrétien, USA   Don Trammell, Ex-Chrétien, USA Puces_11Wed Jul 02, 2008 9:58 am

On dit qu’un voyage de cinq cent kilomètres commence avec le premier pas. Mon chemin vers l’islam a été un peu plus tortueux mais, finalement, il m’a mené à la miséricorde de Dieu.
J’ai entendu parler de l’islam pour la première fois en 1999, alors que je travaillais pour une compagnie finnoise de services-conseils en informatique. Je surfais sur internet et je suis entré, à tout hasard, sur un site de clavardage. C’est là que j’ai « rencontré » une Égyptienne qui voulait en savoir plus sur la technologie sans fil. Nous avons poursuivi notre relation virtuelle, discutant surtout de technologie sans fil et de l’avenir de ce secteur. Durant nos conversations, je me suis mis à la questionner de plus en plus sur l’islam, cherchant à comprendre pourquoi elle croyait à cette religion. Je dois dire qu’elle a été très patiente avec moi, qu’elle a fait preuve de beaucoup de compréhension et qu’elle m’a très bien expliqué les choses que je cherchais à comprendre sur l’islam et sur les différences entre l’islam et le christianisme.
Mon éducation religieuse, je l’avais reçue de ma mère, une fidèle chrétienne ayant une spiritualité et une croyance en Dieu très profondes. D’une certaine façon, je peux dire qu’avoir été témoin de sa foi, durant ma jeunesse, a ouvert mon cœur dans ma quête du sens véritable de la vie. Dieu m’a donné une mère qui, de plusieurs façons, vit comme une musulmane de par ses actions et sa compassion chrétiennes au quotidien, et de par sa compréhension envers ceux qui l’entourent. Mon intérêt naissant pour l’islam, allié à une croyance en Dieu déjà présente, a sans doute été l’élément déclencheur de mon parcours. Avant ma conversion, je n’étais un chrétien que de nom. Même si je croyais en Dieu, je ne m’étais pas encore soumis à Lui en tant que Créateur de mon destin. Je croyais, à ce moment-là, qu’il était préférable pour moi de prendre mon destin en main plutôt que de laisser Dieu décider de mon sort. Ayant grandi en Occident et ayant été soumis à toutes les influences qui nous bombardent de tous côtés ne m’avait pas aidé non plus. En un mot, on peut dire que je vivais tout simplement selon mes propres règles.
Durant l’année qui suivit, nous développâmes une relation d’affaires; je fis la connaissance de plusieurs musulmans et on me demanda de me rendre au Caire. Le destin voulut que j’y arrive en plein mois de ramadan. Durant mon séjour là-bas, mes hôtes, de même que toutes les personnes que nous rencontrions pour affaires, jeûnaient toute la journée. Cela m’intrigua. Afin de mieux me fondre parmi eux, et en signe de solidarité, je décidai de commencer à jeûner moi aussi. Je quittai le Caire quelques semaines plus tard, me posant de nombreuses questions sur le rituel auquel je venais de participer.
Je retournai au Caire un peu plus tard, toujours pour affaires, et j’eus pour collègue une personne travaillant dans le département du marketing de l’un des plus importants fournisseurs d’accès internet du Caire, avec laquelle je devais discuter de la façon d’intégrer la technologie sans fil au marché du Caire. Nous devions nous préparer pour une exposition à un salon de commerce de grande envergure et nous savions que nous allions y passer des jours et des nuits sans sommeil. Ma collègue, Mme Noha, et moi travaillions jour et nuit sur la présentation que nous devions faire. Je remarquai qu’à différents moments de la journée, elle s’excusait, disparaissait et réapparaissait quinze minutes plus tard. Quelques jours plus tard, voulant en avoir le cœur net, je lui demandai ce qu’elle avait de si important à faire qui justifiait qu’elle interrompe sans cesse notre travail. Un peu embarrassée, et après plusieurs minutes d’hésitation, elle finit par me dire qu’elle quittait pour aller faire ses prières quotidiennes et qu’elle devait les faire à l’heure prescrite. Mon agacement s’évanouit rapidement et fut remplacé par un sentiment de respect. Tout à coup, je voulus que moi aussi, dans ma vie, Dieu ait cette importance. Je me mis à la questionner de plus en plus sur l’islam et sur la vie de musulman. Noha ne mit jamais de pression sur moi, mais me guida gentiment vers diverses sources qui pouvaient me fournir l’information dont j’avais besoin pour parfaire mes connaissances. Je quittai l’Égypte notre projet terminé; j’étais confus, mais j’avais aussi un ardent désir d’en apprendre davantage, sans parler de mes valises remplies de livres qui, je l’espérais, allaient étancher ma soif de connaissances.
Vers la fin du mois de mars 2001, je retournai au Caire pour un court séjour de quatre jours. J’y rencontrai celle qui m’avait tant appris sur l’islam, via l’internet, et j’en profitai pour lui poser des questions sur les choses que j’avais lues. Le temps fila très rapidement, durant ce séjour, car je n’avais pas suffisamment de temps pour à la fois travailler et parler d’islam avec les gens. Je constatai également, à ce moment-là, que j’étais tombé amoureux, amoureux de tous ces gens accueillants et sympathiques pour lesquels mon affection avait grandi de jour en jour et que je considérais maintenant comme de bons amis. C’était comme si Dieu avait ouvert mon cœur à un côté de l’humanité que je n’avais encore jamais connu. Les Occidentaux peuvent aisément se lasser des actes de gentillesse qui sont omniprésents au Moyen-Orient, ou encore s’en méfier ou les rejeter. Mais moi, je sentais que mon cœur avait enfin trouvé un foyer.
Six longs mois s’écoulèrent avant que je ne foule à nouveau le sol égyptien. Durant ce temps, la compagnie pour laquelle je travaillais avait fait faillite et par conséquent, mes chances de retourner au Caire s’en étaient trouvées presque réduites à néant. Cependant, j’étais toujours aussi déterminé à poursuivre mes lectures et mon apprentissage. Puis, au cours d’une chaude nuit d’été, alors que je surfais sur l’internet, je ressentis une sorte de révélation. Je sentis que je devais me détacher des choses de mon passé et que je devais cesser de vivre ma vie de la façon dont je la vivais jusque-là. Certaines personnes affirment avoir « vu une lumière » ou « entendu une voix », ou d’autres choses de nature similaire, et je suis le premier à dire que cela peut avoir l’air très théâtral, mais je sentis vraiment quelque chose qui était plus qu’un chuchotement, comme une impulsion, ou une ouverture de mon cœur. Je ressentis tout à la fois le besoin de crier, de hurler, de pleurer, de danser, de courir et de rire. Je fus envahi par un flot d’émotions qu’encore aujourd’hui je n’arrive pas à expliquer – et que je n’ai pas besoin d’expliquer de toute façon, certaines choses laissant un meilleur souvenir lorsqu’on évite de les analyser. J’envoyai un e-mail à Noha pour lui parler de ce que je ressentais et lui demander ce que je devais faire. Elle fut très gentille et fit montre de beaucoup de compréhension. Elle me dit de relaxer, de me calmer un peu. Puis, je pris la décision de retourner en Égypte, de retourner vers les miens, chez moi, afin d’y trouver ce qui m’appelait avec tant de force.
J’eus l’occasion d’y retourner alors que je travaillais comme consultant pour une firme de télécommunications. On m’envoyait conseiller une grande compagnie égyptienne au niveau du marketing. C’est avec beaucoup de plaisir que je sus que j’allais de nouveau travailler avec Hatem, avec lequel j’entretenais une relation d’affaires depuis plusieurs mois par l’intermédiaire d’autres amis égyptiens, Hany et Hisham. Je partis pour l’Égypte à la fin du mois d’août avec l’espoir d’arriver au bout de mon cheminement spirituel, avec l’espoir de répondre à cet appel que je n’arrivais pas à m’expliquer.
Je commençai à travailler dès le lendemain et je rencontrai, dans les bureaux, des personnes vraiment très gentilles qui me firent tout de suite sentir comme chez moi. Je rencontrai plus particulièrement deux personnes qui allaient m’aider à emprunter la bonne direction, Mohammed et Sherif. En apprenant que je voulais en savoir plus sur l’islam et peut-être même me convertir, Mohammed m’invita à assister à une réunion composée uniquement d’hommes où l’on parlait du Coran et du Prophète. Après la réunion, nous fîmes tous la prière du ‘Isha, en soirée. C’était la toute première fois que je participais à une prière de groupe et que j’entendais réciter la Fatihah (la première et l’une des plus importantes sourates du Coran). Ce fut très émouvant. Je ne pus m’empêcher de pleurer, car les paroles de Dieu touchaient mon cœur. Le lendemain, je racontai cette soirée à Hatem et Sherif et ils se montrèrent très enthousiastes. Je continuai à lire et à poser des questions, tout en sentant que mon périple tirait à sa fin.
Le 11 septembre fut un véritable catalyseur. Après les attaques, mes collègues de travail vinrent me voir pour me faire comprendre que ce n’était pas cela, l’islam, et ils me prièrent de ne pas croire que les musulmans étaient de mauvaises personnes. Je ressentais très bien la douleur et la tristesse qu’ils exprimaient. Mais je savais aussi, compte tenu du climat qui prévalut durant les jours suivants, que les Occidentaux ne pouvaient croire que les musulmans étaient réellement attristés. Mais moi, je sentais que ces sentiments étaient partagés par beaucoup de musulmans à travers le monde. Durant les semaines qui suivirent, toutefois, il devint clair que le Moyen-Orient n’était plus un endroit sécuritaire pour un Américain, car le ressentiment envers la politique américaine augmentait de jour en jour. Je commençai à me sentir sous pression et je pensai que finalement, peut-être n’allais-je pas me convertir bien que ça avait été la raison initiale pour laquelle j’étais revenu au Caire. Des centaines de personnes se convertissent chaque jour, à travers le monde, mais personnellement, je souhaitais le faire dans un pays musulman; c’était par pur symbolisme, mais un symbolisme qui revêtait quand même une certaine importance pour moi. Ressentant ma frustration, Noha me présenta à Sameh (mon cher frère). Sameh me donna un cours intensif sur le woudou (ablutions), sur la façon de prier et de se comporter de manière générale, sur les choses à faire et les choses à abandonner pour toujours. Le 2 octobre 2001, Sameh vint me chercher en voiture et me conduisit à la mosquée d’al-Azhar où j’attestai qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que Mohammed est Son messager. Aucune personne se trouvant sur les lieux ne resta les yeux secs. Ce fut une expérience inoubliable pour tous ceux qui étaient présents.
J’attends avec impatience le jour où moi et tous ceux qui m’ont aidé dans mon cheminement vers l’islam célèbreront ensemble au Paradis.
Enfin et surtout, j’aimerais remercier ma mère pour la compréhension qu’elle a démontré en apprenant ma conversion à l’islam. Ta foi en Dieu a été pour moi une source d’inspiration tout au long de ma vie. Ton respect inébranlable pour Dieu est un parfait exemple pour tous ceux qui disent qu’il n’y a plus de fidèles, de nos jours. Ils peuvent te considérer comme un exemple. Merci de m’avoir aidé à devenir l’homme que je suis et l’homme que je m’efforce de devenir. Que Dieu, chère mère, te guide vers la voie de l’islam et te la fasse considérer comme le prolongement de ce que tu es en ce moment et comme une réalisation de ta sagesse et de ta bonté.
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